La ville de Bergama et le site archéologique de
Pergame sont situés dans le bassin de la rivière
Bakırçay (Kaikos), une région fertile de l'antique
Mysie, à environ 100 kilomètres au nord d'Izmir.
Avant l'invasion des Perses
en 546 av. J.C., la région de Pergame était sous
domination Lydienne.
Après la mort d'Alexandre
le Grand (323 av.J.C.), un de ses généraux,
Lysimaque,
choisit Pergame, un bastion où il construisit
une citadelle, afin d'y entreposer une fortune
de 9000 talents d'or amassée durant les guerres.
À la mort de ce dernier, un de ses lieutenants,
Philetère (282-263 av. J.C.), profita de
l'endroit stratégique et de la fortune pour fonder
la dynastie des Attalides. Rapidement,
Pergame devint la capitale d'un royaume
hellénistique florissant. Agrandissant son
royaume de riches provinces (Mysie, Lydie, Pamphylie,
Phrygie), le roi Attale Ier (241-197 av.
J.C.) puis Eumènes II (197-159 av. J.C.)
dotèrent la capitale de splendeurs architecturales
et la cité prédomina par sa culture. Elle fut
la rivale d'Ephèse sur
le plan commercial, d'Antioche
(Antakya) et d'Alexandrie sur celui des arts et
des lettres (Pergame et Alexandrie possèdaient
les deux plus grandes bibliothèques du monde antique,
celle d'Ephèse venant en troisième position).
Lorsque les Ptolémées interdirent l'exportation
de papyrus vers Pergame, l'utilisation de peaux
de mouton ou de chèvre, déjà connue depuis longtemps
dans la ville, fut améliorée et un nouveau matériau
pour l'écriture, le “Pergamene” (qui donna plus
tard le mot parchemin), était né. Le parchemin
le plus fin, fait à partir de peau de veau, fut
appelé le vellum (ou vélin). Etant plus flexible
que le papyrus et de ce fait se pliant plus facilement,
cela permit aux scribes de passer de l'écriture
de rouleaux à l'écriture de livres.
Lorsqu' en 133 av. J.C. Attale III légua
ses possessions aux Romains, Pergame garda toujours
sa proéminence culturelle et artistique mais déclina
sur le plan politique.
Durant la période romaine,
Pergame joua un role important dans l'histoire
naissante de la Chrétienté et l'une
des Sept Eglises
de l'Apocalypse" y fut fondée.
Au IIIe siècle, avec l'affaiblissement de la puissance
romaine, la ville amorça son déclin économique.
Durant la période byzantine, bien qu'elle fut
devenue un évêché, Pergame perdit beaucoup de
son importance. Durant l'hiver 716-717, elle fut
pillée et incendiée par les Arabes. Afin de relever
les fortifications, de nombreux monuments antiques
furent détruits pour fournir des matériaux de
construction.
Au XIe siècle, la ville devint une place forte
sur la frontière entre le Sultanat
Seldjoukide de Roum et l'Empire
Byzantin. Suite à la Quatrième
Croisade, en 1212 la ville tomba, durant une
courte période, aux mains du second Empereur Latin
de Constantinople, Henri de Hainaut. Au début
du XIVe siècle, les Seldjoukides
Karasıoğulları prirent le contrôle de Pergame
qui finalement devint une possession ottomane
sous le règne de Orhan
Ier. Par la suite, la ville sur l'acropole
fut abandonnée et tomba en ruines alors que la
nouvelle ville de Bergama se développa au pied
de la colline.
En 1875 des fouilles furent entreprises par l'ingénieur
allemand Carl Humann qui découvrit des merveilles
archéologiques dont l'autel de Zeus qui fut transporté
à Berlin.
La ville antique de Pergame est constituée de
trois parties principales: l'Acropole, La Cour
Rouge et l'Asklépion.
L'Acropole,
endroit d'intense vie sociale et culturelle, domine
de façon impressionnante la ville de Bergama.
Elle regroupe:
- Le
Propylon,
ou porte monumentale dont on peut voir les fondations,
fut élevé par Eumènes II.
-
Les résidences des rois de Pergame étaient
des habitations aux somptueux péristyles. Elles
s'étendaient le long du mur est de la citadelle.
La partie la plus au nord, qui date du règne de
Philetère, fut plus tard transformée en caserne.
Les parties allant du nord au sud étaient respectivement
les palais de Attale Ier, Eumènes II et Attale
II. Des mosaiques ont été découvertes dans les
pièces du palais situé le plus au sud.
-
Le Trajaneum,
situé au lieu le plus élevé de l'acropole, est
le seul monument romain de la partie haute de
la forteresse. Lors de la première phase de construction,
le temple était entouré
de murs qui furent détruits par Hadrien afin d'élever
des halls latéraux dont les chapiteaux et l'entablement
correspondent à l'ancien hall nord. Les mesures
des anciennes colonnes ayant été conservées, les
nouvelles colonnes, trop basses, durent être placées
sur des morceaux de fûts
courts comportant des socles. Les deux-tiers du
haut des colonnes des halls latéraux étaient cannelés
afin d'en augmenter la hauteur par un effet d'optique.
Des statues reposaient face au temple sur les
piédestaux qui se trouvent entre les colonnes.
Le hall nord était relié à une rangée de pièces
situées derrière. Elles ont été appelées "chambres
hellénistiques" en raison des fresques qu'elles
contenaient. Le hall se termine en forme d'abside.
La construction du temple fut commencée sous Trajan
(98-117 ap. J.C.) et terminée
sous son successeur Hadrian (117-138) qui l'agrandit.
Le temple, dédié au culte des deux empereurs
et de Zeus, s'élevait sur un haut podium recouvert
de marbre. Sur la pente de la colline, des murs
de soutiens parallèles couverts de voûtes en berceau
formant un passage, furent construits de façon
à soutenir l'immense plate-forme s'étendant devant
le temple. Au Moyen-Age, le mur faisant face à
la vallée fut inclus dans les fortifications byzantines
et restauré plusieurs fois. Certaines parties
des soubassements furent utilisées comme citernes.
Entre 1976 et 1994, des travaux de restauration
ont été menés par le Département d'Istanbul du
DAI (Deutsches Archaologisches
Institut) en coopération avec des spécialistes
et architectes turcs, des archéologues, maçons
et experts venus de toute l'Europe. De nouvelles
fouilles ont également mis au jour des constructions
antérieures datant de la période hellénistique,
telles que des bâtiments servant d'habitations
ou de commerces.
Trajaneum - abside du hall est et hall nord
Trajaneum - gallerie est
Trajaneum - côté nord
Trajaneum - détail de l'entablement
Des
murs de soutiens parallèles couverts
de voûtes en berceau
formant un passage (photo de droite),
furent construits de façon à soutenir
l'immense plate-forme s'étendant devant
le temple
- Le Sanctuaire d'AthénaPolias Niképhoros,
dédié à la déesse protrectrice de la ville, est
le plus ancien temple de Pergame (IVe siècle av.
J.C.). Il était entouré de colonnes doriques,
6 à l'avant et à l'arrière, 10 sur chaque côté,
et avait une salle divisée en deux parties à l'intérieur.
Seuls les fondements sont encore visibles. Une
stoa (portique) à deux allées et une bibliothèque
qui lui était contigue furent ajoutées à l'est
de l'enceinte du temple sous le règne d'Eumènes
II. La bibliothèque contenait 200 000 manuscrits
qui furent emportés en 41 av. J.C. par Marc Antoine
pour être offerts à Cléopâtre comme cadeau de
mariage afin de remplacer les 500 000 volumes
de la Bibliothèque d'Alexandrie qui périrent dans
les flammes d'un grand incendie. Les manuscrits
étaient rangés sur des étagères. Dans la salle
principale de la bibliothèque, les trous dans
les murs ainsi que les supports qui soutenaient
les étagères sont visibles. Sur le piédestal situé
devant le mur nord se trouvait une copie taille
réduite de la célèbre statue d'Athéna Parthénos
qui se trouvait à Athènes.
Sur le côté nord, une stoa constituée d'une simple
allée et un portail furent également ajoutés sous
Eumènes II. Sur le côté sud, la stoa fut probablement
ajoutée plus tard au IIe siècle ap. J.C..
Les collections d'art des rois de Pergame ainsi
que les offrandes votives célébrant les victoires
d'Attale Ier sur les Galates
étaient exposées à l'intérieur du sanctuaire.
Sur le socle circulaire au centre de la cour s'élevait
une statue de l'Empereur Auguste (31 BC-14 ap.
J.C.).
Au premier plan, emplacement de la bibliothèque
Vue depuis le Temple d'Athéna
- Le théatre,aménagé sur le flanc de l'acropole d'une forte
inclinaison, fut construit au IIIe siècle av.
J.C.. Sa cavea
qui contient 10 000 spectateurs, comporte 80 gradins
divisés en trois parties. Durant la période hellénistique,
la skene, ou
mur de scène, s'élevait sur une structure faite
de poutres en bois rivées dans les trous des socles
en pierre que l'on peut voir sur la terrasse du
théâtre. De cette façon, la skene pouvait être
démontée à la fin de chaque spectacle afin de
ne pas gêner la vue sur le Temple de Dionysos
situé à l'extrémité nord du théâtre. Ce temple
d'ordre ionique,
élevé au IIe siècle av. J.C., fut plus tard dédié
à l'Empereur Caracalla (211-217 ap. J.C.) incarnant
le "nouveau Dionysos-Bacchus". Durant
la période romaine, lorsque ce théâtre fut utilisé
lors d'assemblées politiques, un podium en pierre
pour l'orateur fut ajouté dans l'orchestra.
La vaste terrasse du théâtre, (210 m sur 15 m)
était l'entrée principale du théâtre et comportait
une triple porte au sud. Elle reposait sur des
soubassements à plusieurs étages et était délimitée
par des stoas sur chaque côté.
Le théâtre hellénistique
L eTemple de Dionysos
- Le Grand Autel,
dédié à Zeus et à Athéna par Eumènes II en commémoration
des victoires pergaméennes sur les Galates
(190 av. J.C.), était orné de bas-reliefs représentant
la Gigantomachie (le combat des Géants contre
les Dieux de l'Olympe). L'autel, auquel on accédait
par un large escalier sur sa partie ouest, comprenait
une cour intérieure surélevée où étaient effectués
les sacrifices. Il était fermé sur trois côtés
par un mur à colonnade, lui-même décoré sur sa
face intérieure de bas-reliefs racontant la légende
de Télèphe, le fils d'Hercule et d'Augé et le
légendaire fondateur de Pergame: lorsqu'il n'était
encore qu'un bébé, Télèphe fut abandonné par sa
mère, Augé, qui avait rompu son voeu de chasteté.
Par chance, il fut nourri par une biche qui le
sauva de la mort puis fut recueilli par des bergers
jusqu'à ce qu'il grandisse et retrouve ses origines.
L'autel, transporté en Allemagne par l'ingénieur
et archéologue Carl Humann entre 1878
et 1890, est exposé dans le Musée de Pergame
à Berlin.
Base du Grand Autel
Le Grand Autel - Musée de Pergame Berlin
-
L'agora supérieure
ou place du marché (IIe siècle av. J.C.), située
sur la terrasse en contrebas au sud du Grand Autel,
était bordée de stoas doriques.
Sur son côté ouest s'élevait un petit temple probablement
dédié à Hermès.
-
La partie la plus basse de l'acropole comprend
: le gymnase,
un complexe s'étendant sur trois terrasses aménagées
les unes au dessus des autres et constituées par
le gymnase supérieur réservé aux adultes et également
appelé Gymnase des Cérémonies, le gymnase médian
réservé aux jeunes et le gymnase inférieur réservé
aux enfants; les thermes;
l'odéon; le Temple deDéméter;
le Temple d'Héra et le Temple d'Asklépios.
En contrebas s'étend l'agora inférieure ainsi
que les quartiers où vivaient et travaillaient
les gens du commun. La rue principale de la ville
traversait l'agora en son milieu.
-
Le Héroon est situé en face de la porte de
la citadelle, à gauche de l'entrée du site. Cet
espace sacré, qui comprenait plusieurs bâtiments
s'organisant autour d'une cour à péristyle, était
destiné au culte des rois de Pergame aux époques
hellénistique et romaine. La pièce réservée au
culte ainsi que l'antichambre sont à l'est du
péristyle.
-
L'arsenal se trouve dans l'angle nord
bien protégé de la citadelle, derrière les
palais et le Trajaneum. Les bâtiments, dont
la construction remonte aux IIIe et IIe
siècle av. J.C. et dont on peut voir les
fondements rectangulaires, étaient utilisés
pour entreposer les équipements militaires
et les denrées alimentaires.
Depuis l'arsenal, on aperçoit les ruines
d'un aqueduc du IIe siècle ap. J.C.
en contrebas. Durant la période hellénistique,
l'eau était acheminée par une canalisation
en terre cuite sur environ 45 km et ce jusqu'à
la chaîne de montagne située en face de
la citadelle, et de là par une canalisation
en plomb plus résistante à la pression de
l'eau.
Depuis le nord-est de l'arsenal, il y a
également une vue panoramique sur le lac
de barrage du Kestel Çayı (l'antique
Ketios) qui s'est formé dans la vallée.
La Cour Rouge (Kızıl Avlu), qui se trouve
dans la ville basse romaine aujourd'hui située
dans la ville de Bergama et sous laquelle coule
la rivière Selinos (Bergama Çayı) dans un double
tunnel, représente le plus grand complexe de bâtiments
antiques à Pergame. Le bâtiment principal, un
temple en briques rouges très probablement construit
sous le règne d'Hadrien (117-138 ap. J.C.), est
flanqué de deux rotondes devant lesquelles se
trouvent des cours délimitées sur trois côtés
par des stoas. Du fait que ces portiques étaient
supportés par des statues positionnées dos à dos,
représentations féminines et masculines de style
égyptien, il est fort probable que le temple ait
été dédié à la triade des dieux alexandrins (un
culte fondé par Ptolémée
Ier): le dieu hellénistico-grec Sérapis (une
association de Zeus-Osiris-Apis), Isis et Harpocrates
(le nom grec d'Horus enfant). Les murs intérieurs
étaient couverts de marbre; il y avait un bassin
sacré et un podium sur lequel s'élevait une gigantesque
statue creuse à l'intérieur de laquelle un prête
pouvait pénétrer par une ouverture située dans
le socle et faire "parler le dieu".
Au début de la période byzantine (milieu du Ve
siècle), une église, dédiée à St Jean, fut édifiée
à l'intérieur du bâtiment principal. Tôt dans
l'histoire de la Chrétienté, Pergame devint l'une
des Sept Eglises
d'Asie mentionnées dans l'Apocalypse par Jean
qui décrivait la ville, où était célébré le culte
des empereurs, comme "l'endroit où Satan
a son trône".
Intérieur du bâtiment principal
Vue générale de la Cour Rouge
avec le bâtiment principal sur la gauche
A
gauche: la rotonde de droite fut convertie
en mosquée à une certaine périiode
A
droite: vue sur
l'acropole et ses fortifications
L'Asklépion,
situé à la lisière de la ville de Bergama,
était à la fois un centre
thérapeutique et
un sanctuaire dédiés à Asclépios.
Asclépios
(Esculape pour les Romains), le
dieu de la médecine et fils d'Apollon, était
un médecin renommé. Sa mère, Coronis,
une princesse de Thessalie, mourut lorsqu'il
était enfant. Apollon confia l'éducation
d'Asclépios à Chiron, un centaure, qui lui
enseigna l'art médical. Une fois adulte,
il devint si doué pour la chirurgie et dans
l'utilisation de plantes médicinales qu'il
parvint même à rendre la vie aux morts.
Hadès, qui régnait sur les morts, s'en alarma
et se plaignit à Zeus qui tua Asclépios
d'un coup de foudre.
Parmi
les médecins de l'Asclépion on retiendra
Galien (129-199 ap.J.C.) qui fit
des études anatomiques et des observations
sur les fonctions du corps humain. Après
ses études de médecine, Galien voyagea beaucoup,
ce qui lui apporta de plus amples connaissances
médicales. De retour au pays, il fut même
nommé médecin de la "schola
gladiatorum". En soignant les abonimables
blessures des gladiateurs, il eut la possibilité
de comparer l'anatomie des humains avec
celle des animaux qu'il avait étudiés, et
aussi de décrire les blessures dans des
traités de médecine. Egalement
philosophe, il fut le médecin de l'Antiquité
le plus éminent après Hippocrate.
Dans
le centre thérapeutique, les
traitements et les soins consistaient en
cures, bains d'eau et de boue, massages,
exercices physiques, jeûne, application
d'onguents, emploi d'herbes médicinales
et autosuggestion.
L'Asklépion, tel qu'on le voit aujourd'hui,
date en grande partie du temps de l'Empereur
Hadrien
(117-138 ap. J.C.). Il était relié à la
ville par une voie à colonnade, la voie
sacrée (de nos jours, seule une petite
partie est encore visible) menant
à une entrée monumentale, le "propylon",
et débouchant sur une vaste cour
qui était entourée de stoas
sur trois côtés. Une inscription au-dessus
de l'entrée disait: "Au nom des dieux,
la mort n'est pas autorisée à pénétrer içi".
Au centre se trouve un autelcirculaire
en marbre orné de bas-reliefs représentant
des serpents (pour Asclépios, les serpents
étaient sacrés car ils avaient le pouvoir
de se régénérer
et
rester constamment jeunes
en changeant de peau à chaque mue),
le symbole d'Asclépios. De là, les patients
avaient accès à la source sacrée
et aux piscines aux bienfaits curatifs;
à la bibliothèque (à droite du propylon)
que fréquentaient aussi les médecins; et
au théâtre de 3 500 places. Les bassins
au centre de la cour étaient reliés à un
tunnel
long de 80 m où l'eau
coulait
sous le dallage depuis la source sacrée.
Les patients, dans un était d'hypnose où
sous l'effet de drogues, traversaient le
tunnel en silence en écoutant le son apaisant
de l'eau. Le tunnel se terminait au centre
de traitement circulaire, à l'origine
un bâtiment à deux étages avec des voûtes
en berceau. Le niveau inférieur, bien conservé,
était composé de trois murs concentriques
percés de niches et de bassins. A gauche
du propylon s'élevait le Temple d'Asclépios,
une structure cylindrique, couverte d'une
coupole, où se trouvaient des chambres dans
lesquelles les
prêtres analysaient les
rêves des patients.
La voie sacrée à colonnade était la dernière section reliant la ville à l'Asklépion. Elle fut ajoutée sous Hadrien
à l'ancienne "Via Tecta", bordée de pilliers en andésite (photo de droite). A l'arrière plan, l'acropole.
La grande cour
La galerie nord et le théâtre
A gauche : le tunnel
est éclairé par 12 fenêtres.
A droite:. les serpents, le symbole d'Asclépios,
ornent l'autel de marbre. Dans le monde
antique, les serpents symbolisaient la guérison
et le renouveau de la vie. Le caducée fut
adopté comme l'emblème de la profession
médicale de par sa similarité avec le serpent
enroulé sur la baguette d'Asclépios.
Le centre de traitement circulaire était un bâtiment à deux étages
Le
Musée de Bergama, situé sur la Cumhuriyet
Caddesi, expose les trouvailles des périodes
archaique, classique, hellénistique, romaine
et byzantine réalisées lors des fouilles
faites à Bergama et dans les environs. Dans
la section ethnographique, on peut admirer
des objets, tapis,
kilims, nappes
tissées et autres articles d'artisanat datant
de la période ottomane.
Un
bedesten (bazaar couvert du XVe siècle),
des hans
(Taşhan 1432, Çukurhan XVe siècle), des
hammams,
un caravansérail
ainsi que la grande mosquée Ulu Cami (XVe
siècle), la Mosquée de Kurşunlu (1435),
la Mosquée Haci Hakim (1508-1509), la Mosquée
Ansarli (1543), la Mosquée Şadırvanlı (1550),
la Mosquée Selimiye (1890-1891) furent construits
au cours de la période ottomane.
La
région de Bergama est réputée pour
ses tapis et kilims