Malgré ses apparences de ville nouvelle,
Ankara a des origines très anciennes. Située
dans une région de steppe aride, au coeur
du plateau anatolien, elle traversa des
siècles de conquêtes. Les Hattis
et les Hittites
se succédèrent dans la région. Puis les
Phrygiens construisirent
une cité au VIIIe siècle av. JC qui fut
conquise par les Perses,
puis par Alexandre
le Grand en 334 av. JC. Les Galates,
qui firent partie du grand mouvement de
migration celtique qui envahit la Macédoine
et la Grèce, pénétrèrent en Asie Mineure
en 278-277 av. J.C., après avoir traversé
la Thrace. Ils s'installèrent dans cette
partie de l'Anatolie Centrale qu'ils appelèrent
la Galatie. Ces anciens marins donnèrent
le nom d'"Ankyra" (qui
veut dire ancre) à la ville, en firent leur
capitale et y édifièrent une citadelle.
En 25 av. J.C., la Galatie fut annexée à
l'Empire Romain
par Auguste. Les Romains qui embellirent
la ville de monuments. Probablement peu
après son deuxième voyage en pays Galate,
St
Paul, inspiré par les habitants d'Ankyra
qui étaient de grands adorateurs d'idoles,
écrivit la célèbre "Epître aux Galates".
Au IVe siècle Ankyra devint byzantine
mais entre la fin du VIe siècle jusqu'au
début du IXe siècle la prospérité de la
ville déclina à cause des raids des Perses
Sassanides puis des Arabes. Après la bataille
de Manzikert en 1071, la ville fut prise
aux Byzantins par les Seldjoukides
lors de leur conquête de l'Anatolie et c'est
vers cette période que le nom d'Ankyra fut
transformé en "Engüriye"
ou
"Angora".
Après 1243, Angora, tombée aux mains des
Mongols,
passa sous la souveraineté des Ilkanides
jusqu'en 1304. Les Derviches
Ahi de Kırşehir, avec l'aide des Turcs
Germiyanoğulları,
s'imposèrent et gouvernèrent la ville qui
fut finalement annexée aux territoires ottomans
en 1354 par Süleyman
Pacha, le fils d'Orhan
Gazi. En 1402, suite à la bataille qui
eut lieu dans la plaine à l'ouest de la
ville entre Yildirim
Beyazit et Tamerlan, Angora passa pour
une courte durée aux mains des Mongols.
En 1414, la ville repassa définitivement
sous le contrôle des Ottomans.
La ville, qui était un ancien centre caravanier
sur la route de la Perse, déclina peu à
peu jusqu'en 1920, date à laquelle Mustafa
Kemal, appelé plus tard Atatürk
(le père des Turcs), choisit Ankara comme
le centre
de la résistance nationale contre le démembrement
du pays. Pour des raisons stratégiques,
politiques et sentimentales, Mustafa Kemal
fit transférer le siège de la capitale d'Istanbul
à Ankara le 13 octobre 1923. Triomphant
ainsi d'innombrables difficultés, Ankara
devint le symbole de la volonté de redressement
de la nouvelle République
turque, et fit preuve d'un rapide développement
économique, politique, militaire et culturel.
En 1930, le nom d'Ankara fut officiellement
donné à l'ancienne Angora.
Atatürk a dédié le 23 avril aux enfants
du pays. Depuis, chaque année, les enfants
turcs célèbrent la
"Souveraineté Nationale et la Fête
des Enfants". Ce jour-là, des festivités
et des cérémonies ont lieu dans tout le
pays, et spécialement à Ankara au Stade
du 19 Mai. Les enfants remplacent également
les parlementaires à la Grande
Assemblée Nationale où ils tiennent
une session spéciale.
L'UNICEF a déclaré ce jour important
comme étant la " Fête Internationale
des Enfants ". Des enfants venus
de pays différents sont logés dans des familles
turques et pendant les festivités, ils représentent
leur pays en chantant des chansons et en
exécutant des danses.
Aujourd'hui, Ankara est une ville dotée
d'espaces verts, spacieuse, tournée vers
l'avenir avec ses nombreuses universités,
ses instituts de recherche, ses académies,
ses centres culturels, ses salles de spectacles,
ses centres commerciaux... Ankara n'est
pas seulement une ville de bureaucrates,
de fonctionnaires et d'étudiants, c'est
également un important centre d'industrie,
de commerce et de tourisme.
Le
Festival du Film d'Ankara a lieu chaque
année en mars, la Biennale Internationale
Asie-Europe en mai, et le Festival International
des Arts en avril-mai.
Ankara, une ville moderne. Atakule, une tour de 125 mètres de haut avec son restaurant tournant, son café et sa terrasse, offre une vue panoramique sur Ankara (A l'arrière plan à droite)
Le vieux quartier de la citadelle d'Ankara
La" vieille maison-musée" est l'une des nombreuses maisons typiques ottomanes
que l'on peut voir dans le labyrinthe de rues entourant la citadelle
A voir dans
la ville
L'Anıtkabir
est le Mausolée de Mustafa Kemal Atatürk,
le leader de la
Guerre d'Indépendance en Turquie et
le fondateur de la
République Turque. La construction du
mausolée débuta six ans après la mort d'Atatürk
en 1944. Il fut terminé en neuf années.
Sa dépouille mortuaire y fut tranferée le
10 novembre 1953 depuis le lieu de sépulture
temporaire installé dans le Musée Ethnographique.
L'allée triomphale, décorée de lions en
granite de style néo-hittite, aboutit à
l'esplanade et au Mausolée, temple néo-classique
auquel on accède par un escalier de 33 marches.
L'intérieur est décoré de plaques de marbres
et le plafond est recouvert d'une mosaique
d'or. Le sarcophage symbolique est un monolithe
de marbre pesant 40 tonnes (la vraie tombe
est située au sous-sol).
Le sarcophage d'Ismet
Inönü, un personnage qui joua
un rôle important dans l'histoire de la
République puisqu'il a fut élu par deux
fois premier ministre durant la présidence
d'Atatürk et devint le deuxième Président
de la République, se trouve à de l'autre
côté de l'immense esplanade, en face du
Mausolée. Inönü, qui était aussi l'ami d'Atatürk,
est décédé le 25 décembre 1973.
Sous le Hall d'Honneur du Mausolée se trouve
le Musée Atatürk et de la Guerre d'Indépendance.
Içi sont exposés les objets et effets personnels
d'Aatatürk ainsi que les présents faits
par des chefs d'états étrangers, des panoramas
à effets en trois dimensions, et des grands
tableaux retraçant le Campagne
de Gallipoli et la Guerre
d'Indépendance. Des
explications et de nombreux documents nous
éclairent sur les réformes, le développement
de la Turquie ainsi que les institutions
qui jouèrent un rôle important sous Atatürk.
Conformément
aux célèbres paroles d'Atatürk "Paix
dans le pays, paix dans le monde", le
parc dans lequel l'Anıtkabir a été érigé a
été appelé la Parc de la Paix (Barış Parkı).
Plus d'une centaine d'espèces d'arbres et
de plantes venus du monde entier et de différentes
régions de Turquie agrémentent le parc.
Il y a deux groupes de statues au début de l'allée triomphale.
A droite, le groupe de femmes: l'une d'entre elles tiend une
couronne symbole de productivité. Une autre implore la
miséricorde de Dieu, et celle au milieu pleure. A gauche,
le groupe d'hommes représente le soldat turc,
le jeune intellectuel turc et le fermier turc au milieu.
Les lions sont de style Hittite car Atatürk portait
un grand intérêt à l'histoire des Turcs et de l'Anatolie.
L'esplanade est decorateée avec 373 motifs de tapis et de kilims,
utilisant des pierres en travertin de couleur noire, rouge et blanche
Relève de la guarde
Le
Musée des Civilisations Anatoliennes,
situé au pied de la citadelle dans la
vieille ville, abrite des collections
uniques au monde et d'une extraordinaire
richesse allant des civilisations préhistorique,
hatti, hittite, assyrienne, phrygienne,
ourartéenne, et perse, ainsi que des
collections de périodes plus tardives.
En 1968, le musée a été installé dans
deux bâtiments ottomans du XVe siècle,
le bazar couvert (bedesten) de Mahmut
Paşa et du Kurşunlu Han restaurés à
l'occasion.
Le musée est situé dans la vieille ville,
au pied de la citadelle. Il peut être
atteint depuis la Place d'Ulus, facilement
identifiable grâce à la statue équestre
d'Atatürk, l'une des partie les plus
vivantes de la ville.
(fermé le lundi)
Alacahöyük 2e moitié
du IIIe millénaire
Kültepe XIXe S. av. JC
Kargamış 2e moitié
du VIIIe S. av. JC
La Citadelle d'Ankara (Hisar) fut
probablement construite par les Romains sur
les fondations de la citadelle Galate. Elle
fut réparée et renforcée par les Byzantins,
agrandie par les Seldjoukides et finalement
restaurée par les Ottomans. La citadelle est
composée de remparts extérieurs et intérieurs.
L'enceinte extérieure,
qui entoure la vieille ville d'Ankara, mesure
environ 1 500m de long et comprend 12 tours
carrées et deux tours hémi-cylindriques (14
et 3 à l'origine) qui protégeaient les portes
principales. L'enceinte intérieure est en
partie construite avec des matériaux de réemploi.
A l'intérieur du labyrinthe formé par d'étroites
rues et au pied de la citadelle se trouvent
de nombreuses maisons en style ottoman remontant
aussi loin que le XVIIe siècle. L'une d'entre
elles est devenue la
Vieille Maison-Musée. D'autres maisons ont
été transformées en hôtels de charme ou en
restaurants et cafés avec vue panoramique
sur la ville.
A l'intérieur des remparts s'élève
Alaaddin Camii. Une inscription sur
son mimber (chaire) sculpté indique que la
mosquée a été construite en 1178 par le souverain
seldjoukide, Mesut.
Arslanhane
Camii a été construite
près
de la citadelle en 1290
à l'époque des Derviches Ahi.
C'est un bel exemple d'art seldjoukide
avec une double rangée de colonnes en bois
couronnées
par des chapiteaux romains ou byzantins, un
mimber (chaire)
sculpté en noyer et un beau
mihrab (niche de prière) couvert de faiences
indiquant la direction de la Mecque. A proximité
se trouve le türbe
(tombe) de Ahi
Şerafettin, le fondateur de la mosquée. Cette
mosquée a été appelée “Aslanhane”,
qui veut dire la "maison du lion",
car un fragment architectural antique représentant
un lion a été incorporé dans le mur de la
tombe.
Ahi
Elvan Camii est située dans le quartier
d'Ulus
près de la citadelle. Cette mosquée fut construite
entre la fin du XIVe siècle et le début du
XVe siècle et contient des chapiteaux de réemploi
de la période Romaine ou Byzantine. Son mimber
finement sculpté présente un intérêt particulier.
Yeni
Camii, la plus grande mosquée
ottomane
à Ankara, est située sur l'avenue
Ulucanlar.
La mosquée et le türbe furent construits en
1565
par l'école du célèbre architecte Sinan
pour
Cenabi
Ahmet Pacha, le gouverneur d'Ankara.
C'est un bel exemple de mosquée à coupole
unique de l'architecture
ottomane.
La
Mosquée de Kocatepe,
la plus grande mosquée d'Ankara, peut contenir
20 000 personnes. Elle a été construite entre
1967
et 1987
dans
le style architectural ottoman et
possède quatre minarets.
Le
Musée Çengel Han Koç : ce caravansérail,
construit en 1522 sous le règne du Sultan
Selim Ier, joua un rôle primordial dans la
vie culturelle et commerciale de la ville
jusqu'à la fin du XIXe siècle. Durant la première
moitié du XXe siècle, le han disposait encore
de magasins qui vendaient de nombreux produits
mais progressivement, il tomba en désuétude
et finit comme tannerie et entrepôt jusqu'à
ce qu'il soit abandonné dans les années 1990.
Superbement restauré par la famille Koç, le
Çengel Han a réouvert ses portes en tant que
musée. Il est situé en face de la porte principale
de la citadelle.
Le Musée Ethnographique, situé sur le
boulevard
Talat Paşa à Ulus, a été ouvert au public
en 1930. La cour intérieure fut fermée en
novembre 1938 lorsqu'elle fut utilisée comme
lieu de sépulture temporaire pour la dépouille
mortuaire d'Atatürk,
et fut rouverte lorsque ses cendres furent
transférées dans l'Anıtkabir en novembre 1953.
Cette partie du musée est restée inchangée
et représente un symbole de respect envers
la mémoire d'Atatürk.
Le musée expose des pièces d'art turc depuis
la période Seldjoukide jusqu'à nos jours et
abrite aussi une bibliothèque.
(fermé
le lundi)
Le
Musée d'Etat de la Peinture et de la Sculpture
a été construit en 1927 sur la directive
d'Atatürk. Des oeuvres d'artistes turcs y
sont exposées. Des expositions temporaires
d'artistes turcs et étrangers y ont également
lieu. Le musée est situé à proximité du Musée
Ethnographique.
(fermé
le lundi)
Le
Musée de la République: ce édifice, près
de la Place d'Ulus, fut conçu à l'origine
pour abriter le siège du Parti Républicain
Populaire. Par la suite, il devint le bâtiment
de l'Assemblée Nationale, remplaçant le premier
bâtiment devenu trop exigu pour la jeune République
Turque qui se développait rapidement.
(fermé
le lundi)
Le
Musée de la Guerre d'Indépendance : cet
édifice, situé sur la Place d'Ulus, fut le
premier bâtiment abritant l'Assemblée Nationale
entre le 23 avril 1920 et le 15 octobre 1924,
date à laquelle il fut transféré dans ce qui
est aujourd'hui le Musée de la République.
Il devint alors le siège du Parti Républicain
Populaire, et plus tard l'Ecole de Droit.
En 1952, il fut utilisé par le Ministère de
l'Education et le 23 avril 1961 il a été rouvert
au public en tant que musée.
(fermé
le lundi)
Le
Centre Culturel Atatürk d'Ankara et le Musée
de la Révolution et de la République:
les murs du rez de chaussée sont couverts
de reliefs représentant la Guerre
d'Indépendance,
les réformes, la République sous Atatürk et
ses idées en ce qui concerne l'art, la jeunesse
et l'indépendance. Des explications sont données
en turc, en anglais, en allemand et en français.
Au sous-sol, la Guerre
d'Indépendance,
les réformes et le développement de la Turquie
ainsi que les institutions qui jouèrent un
rôle important sont illustrés par des textes,
des photos et des mannequins. Une présentation
multimédia de 25 minutes illustre le parcours
des Turcs depuis l'Asie Centrale jusqu'à la
fondation de la république ainsi que toutes
les réformes entreprises par Atatürk.
(fermé
le samedi et le dimanche)
Le
Musée d'Histoire Naturelle, ayant trait
à la paléontologie et à la géographie, expose
des pièces incluant des fossils, des mineraux
et des roches. Y sont également exposés le
squelette de l'Elephant de Maraş, l'Ammonite
géante qui vivait dans la région il y a 193
millions d'années, ainsi que les empreintes
fossilisées de pieds d'humains qui vivaient
en Anatolie il y a 25 000 and et qui furent
trouvées à Manisa.
(ouvert tous les jours)
Le
Musée ferroviaire fait
partie de la gare centrale.
Les
ruines romaines sont groupées près de
la Place d'Ulus derrière les bâtiments
du gouvernement:
Dans un petit parc sur la Place Hükümet s'élève
la
Colonne de Julien l'Apostat. La colonne ne
comporte pas d'inscription, cependant, il
semblerait qu'elle ait été érigée en 362 afin
de commémorer la visite de l'Empereur Julien
à Ankyra. Julien, le neveu de Constantin
le Grand, fut élevé dans la religion chrétienne
mais se convertit au paganisme mystique et,
en
361,
proclama la liberté de culte pour les payens
et les chrétiens; toutefois il favorisa le
paganisme au détriment du christianisme. La
colonne, qui mesure 14,50 m de haut, est appelée
par la population locale le Minaret de Belkis
ou Minaret de la Reine de Saba.
Contigu à la Mosquée Haci
Bayram se trouve les ruines du Temple
d'Auguste. Le temple fut probablement construit
entre 25 et 20 av. J.C. après l'annexion de
la Galatie à l'Empire Romain par Auguste,
à l'emplacement d'un ancien sanctuaire dédié
à la Déesse-Mère phrygienne Cybèle et au Dieu-Lune
Men. Ce temple semble avoir servi de modèle
au Temple d'Aizanoi.
Le naos, qui possède des colonnes corinthiennes
(4 devant et 2 à l'arrière), mesure 12,8m
sur 28,21m et s'élevait sur un podium de 36m
sur 54,82m. Vers 150 ap. J.C., le temple fut
entouré d'un péristyle pseudodiptèreionique avec
15 colonnes sur la longueur et 6 sur la largeur.
Durant la période byzantine, le temple fut
converti en
église et trois fenêtres et une crypte lui
furent ajoutées. En 1427, une mosquée fut
construite en l'honneur de Haci Bayram Veli
sur le côté nord-ouest de l'édifice. Son türbe
(tombe) se trouve à côté de la mosquée.
Une copie en latin mentionnant le testament
de l'Empereur Auguste, les instructions concernant
ses funérailles, un état de la situation militaire
et financière de l'Empire ainsi qu'une liste
exhaustive de ses actes était gravée sur les
murs du temple (le texte original se trouve
au Mausolée d'Auguste à Rome). Seule la liste
des actes d'Auguste ou "Index
rerum gestarum" a été préservée et apparaît
sur le mur intérieur du pronaos, alors que
la version grecque est gravée sur le mur extérieur
sud-ouest du naos. Une autre copie en latin,
maintenant au Musée des Civilisations Anatoliennes,
a été mise au jour à Antioche
de Pisidie (Yalvaç),
et une copie grecque à Apollonie de Phrygie
(Uluborlu).
Les
Bains
Romains, dont l'entrée se
trouve sur l'Avenue Çankırı, furent
construits par l'empereur romain Caracalla
(211-217), le fils de Septime Sévère,
et étaient reliés à l'enceinte sacrée
du Temple d'Auguste par une voie à colonnade.
Le complexe s'étend sur une grande surface
de 80m sur 130m et était composé d'une
palestre
rectangulaire (endroit pour l’entraînement
physique et la lutte) entourée d'un
portique de 32 colonnes sur chacun de
ses côtés. Elle était reliée sur son
côté ouest à une piscine. Les thermes
comprenaient salles séparées, le frigidarium
(salle froide) derrière la palestre
et directement connecté à l'apodyterium
(le vestiaire) sur la gauche. Les vastes
Tepidarium (la salle tiède) et Caldarium
(ou sudatorium, la salle chaude) reposaient
sur des pilliers de briques rondes qui
permettaient la circulation d'air chaud.
La palestre
La p iscine
Tepidarium et caldarium
Le Chat Angora d'Ankara (Ankarakedisi) est une très ancienne race pure
de chat à poils longs.
Ses yeux en amende sont l'un de couleur bleue
et l'autre de couleur ambre.
La Chèvre
Angoraserait, selon une première
thèse, originaire d'Asie Centrale et aurait
été amenée dans la région d'Ankara par les
Turcs Oğuz au XIIIe siècle. Une autre thèse,
soutenue par des scientifiques, donne pour
origine à cette chèvre la région même d'Ankara.
Quoi qu'il en soit, le climat des plateaux
anatoliens est essentiel pour que cette chèvre
puisse développer leur magnifique toison (mohair).