ROME EN ASIE MINEURE


Les trois Guerres Macédoniennes suivies par la Guerre Achéenne qui aboutirent à la création des Provinces Romaines de Macédoine et d'Achaie (146 av. J.C.) prouvent que Rome était devenue la nouvelle grande puissance de la Méditerranée, et montre son ambition d'expension vers l' est. En réaction à la conquête de la Thrace par les Séleucides, les Romains, pour la première fois, marchèrent sur l'Asie Mineure, et en 189 av. J.C. défirent Antiochos III à la Bataille de Magnésie du Sipyle (Manisa) avec l'aide d' Eumènes II de Pergame. En 133 av. J.C., Attale III de Pergame lègua par testament son royaume à Rome, ouvrant ainsi l'Asie Mineure à la puissance romaine. Alors commença l' annexion graduelle des royaumes hellènistiques et des territoires de l' est. Rome était devenue si puissante que la chance de survie d'u royaume indépendant en Asie Mineure, était peu probable. Mithridates VI, roi du Pont, perdit les trois guerres qu'il mena contre la domination romaine, d'abord défait par Sylla, puis par Lucullus qui entreprit la conquête du Pont (et de l'Arménie en 69 av. J.C.) achevée par Pompée (66 av. J.C.) qui renforça la domination romaine et annexa la Syrie (68 av. J.C.). L'Asie Mineure fut divisée en plusieurs provinces : La Cilicie fut incorporée à la Province Romaine d'Asie (l'ouest de l'Asie Mineure), la Bithynie et le Pont furent réunis en une seule province tout comme la Galatie et la Cappadoce. L'Arménie devint un état vassal de Rome. Un problème majeur concernant le protectorat de l'Arménie subsista entre Rome et les deux dynasties parthes, les Arsacides puis les Sassanides, conduisant à de longues guerres de succession.
  Conquêtes de Rome au IIe siècle av. J.C.   Conquêtes de Rome au Ier siècle av. J.C.
  Conquêtes de Rome à la mort d’Auguste (14 ap. J.C.)   Annexions de la mort d’Auguste à l’avènement de Trajan (98 ap. J.C.)
  Conquêtes de Trajan   Conquêtes temporaires de Trajan (114-117)
* Principales batailles (défaite d’Antiochos III à Magnésie du Sipyle en 189 av. J.C.)
Paix d’Apamée (traité signé par Antiochos III en 188 av. J.C. assurant la mainmise des Romains sur l’ Asie Mineure)
  Principaux centres de garnison légionnaire   Postes isolés
Rome mit environ un siècle pour coloniser l'Asie Mineure. Une période de paix appelée " Pax Romana " débuta avec l'Empereur Auguste (27 av. J.C. - 14 ap. J.C.) et dura plus de deux cents ans. Les nouvelles provinces d'Asie Mineure apparurent comme une terre de prospérité et de douceur de vivre avec l'éclosion d'une nouvelle bourgeoisie et l'épanouissement d'une culture, synthèse fastueuse des arts grecs et romains avec ses apports perses. Sous linfluence de modèles orientaux, les Romains créèrent des élèments d'architecture et des formes particulières tels que l'arc, la voûte en berceau ou la voûte d'arêtes et aussi la coupole qui furent utilisés pour la construction des stades, théâtres, amphithéâtres, rues à colonnades, arcs de triomphe, ponts, aqueducs et des thermes munis du chauffage central... Le marbre devint le principal matériau de construction. Le symbole de cette civilisation est Ephèse qui devint la résidence du gouverneur romain. La cité comptait 200 000 habitants et se para de constructions prestigieuses (la Bibliothèque de Celsius), de voies bordées de colonnades et de portiques, de maisons luxueuses décorées de fresques et de mosaiques... Pour devenir bienfaiteurs de leur ville, les riches familles y multiplièrent les largesses.

Ephèse - Bibliothèque de Celsius

Durant le premier et le deuxième siècle de notre ère, L'Anatolie (l'Asie Mineure)) fut un des plus importants centres culturels et artistiques de l'Empire Romain.

 



Ier - IVe SIECLE - L'ESSOR DU CHRISTIANISME

Au début de notre ère, les provinces romaines d'Asie formaient un pays où règnait la liberté et la tolérance. C'est donc tout naturellement içi que put se répandre la religion nouvelle: le christianisme. Vers 37, des apôtres et des fidèles fuyant Jérusalem trouvèrent une terre d'asile à Antioche (Antakya) où pour la première fois les fidèles reçurent le nom de Chrétiens. C'est d'içi qu'au Ier siècle les missionaires Paul, Pierre, Jean, Barnabée et leurs compagnons partir vers l'ouest de l'Anatolie. St Paul, né à Tarse, était connu comme l'Apôtre des Gentils. Pour répandre l'Evangile, il accomplit trois voyages de mission à travers le sud, le centre et l'ouest de l'Anatolie entre 45 et 48. Il fit son premier sermon à Antioche de Pisidie et écrivit les célèbres Epîtres au Ephésiens et aux Galates. St Jean et la Vierge finirent leurs jours à Ephèse.

Les Sept Eglises d'Asie, mentionnées dans l'Apocalypse qui est un livre de révélations prophétiques que Jean écrivit vers 95, étaient toutes situées en Anatolie de l'Ouest: Ephèse, Smyrne (Izmir), Laodicée ad Lycum (Denizli, Goncalı), Sarde, Pergame, Philadelphie (Alaşehir) et Thyatire (Akhisar). Ces églises furent fondées par l’ apôtre Jean, et formées soit directement soit indirectement par Paul. Lors de son exil dans l’ île de Patmos, Jean eut une vision du futur et reçut l’ordre de la faire connaître aux sept églises, situées en Asie Mineure, confiées à ses soins :
Révélation 1:10 : « Je fus saisi par l’ Esprit au jour du Seigneur, et
j’ entendis derrière moi une puissante voix, telle une trompette, disant « Ecris dans un livre ce que tu vois, et transmets-le aux sept églises : à Ephèse et à Smyrne et à Pergame et à Thyatire et à Sarde et à Philadelphie et à Laodicée »
. Sept Lettres furent adressées une à une aux Sept Eglises qui représentaient sept congrégations.



///// Diocèse de Césarée de Cappadoce IIIII Diocèse d'Antioche \\\\\ Diocèse d'Ephèse

_____ 1ère mission de St Paul ------ 2e mission de St Paul ........ 3e mission de St Paul

· Villes+ centres monastiques Capitale de diocèse



Au IIeme siècle ap.J.C., les Chrétiens furent fortement persécutés. Cependant, la foi chrétienne étant devenue une donnée essentielle de la province romaine d'Orient, l'empereur Constantin le Grand fit du christianisme la religion de l'état et choisit Byzance comme deuxième capitale de l'Empire Romain sous le nom de Constantinople en 330.

 




L'EMPIRE BYZANTIN


En 391 l'empereur Théodose Ier ordonne la fermeture des temples et l'interdiction d'adorer des idoles.

En 395 à sa mort, l'Empire est partagé entre ses deux fils Honorius et Arcadius. Le premier reçoit l'Occident et le second l'Orient.

Constantinople - Remparts de Théodose II, Ve siècle
En 477 Rome tombe aux mains des Barbares. Constantinople est désormais la seule capitale d'un empire qui va durer jusqu'en 1453, étendant ses frontières de l'Euphrate à Gibraltar. Le pouvoir très centralisé est aux mains de l'empereur, à la fois chef spirituel et politique.

Mosaique du Grand Palais byzantin
Le VIe siècle est marqué par le règne de Justinien qui rétablit l'Empire Romain dans ses frontières. C'est un siècle de prospérité pour Byzance qui se traduit dans les arts par la construction de Sainte Sophie et de l'Eglise Saints Serge et Bacchus. Ce grand règne marque pour Byzance l'âge d'or.

Sainte-Sophie


L'Empire Byzantin au temps de Justinien


Au VIIe siècle, l'Empereur Héraclius remplace le titre impérial romain d'"Auguste" par "Basileus", le mot grec pour "Empereur", et abandonne l'utilisation du latin en faisant du grec la langue officielle. Héraclius doit aussi repousser les assauts des Perses Sassanides.
Ce siècle voit la naissance de l'Islam, et l'essor d'une nouvelle puissance avide de conquêtes, les Arabes.
 
Au VIIIe et IXe siècles, les Arabes font de nombreuses incursions en Asie Mineure, mais ils échouent devant Constantinople par deux fois (678 et 717). En 730, Léon III et les iconoclastes, sous l'influence de l'Islam défendent par un édit l'adoration des images, pensant que les chrétiens donnent dans d'idolâtrie et l'hérésie. En 754 un concile renouvelle la proscription des images et en ordonne la destruction: les images religieuses, mosaiques, fresques, icones et manuscrits sont détruits à travers l'Empire. L'impératrice Irene met fin à la querelle des Images en les autorisant de nouveau au VIIe Concile Oecuménique de Nicée (787), précisant que celles-ci ont droit non pas à l'adoration , mais à la vénération.

Constantin VI, le fils d'Irène,
présidant le VIIe Concile de Nicée


Après les défaites militaires ayant suivi la restauration des images et le retour en faveur des moines, Leon V réunit un concile à Ste Sophie en 815 qui renouvelle leur condamnation et les persécutions. Cependant, répondant à un besoin trop profond de la nature humaine, grâce à Theodora la veuve de l'Empereur Théophile, la restauration définitive des Images est célébrée à Ste Sophie en 843.
Du IXe au XIe siècles, l'empire connaît son deuxième âge d'or avec des empereurs appelés Macédoniens. Les envahisseurs sont tous repoussés. Byzance redevient maîtresse sur les mers, assurant son commerce et sa richesse. Constantinople est une ville brillante dont les réalisations artistiques reflètent la puissance. La fin du XIe siècle est marquée par le schisme qui sépare définitivement les catholiques romains des orthodoxes.

Sainte Sophie - détail de la Deisis
 


Les XIe et XIIe siècles sont marqués par des luttes intestines qui empêchent les Byzantins d'arrêter la progression des Turcs Seldjoukides . En 1071 Alp Arslan défait l'Empereur byzantin Romanos IV Diogène à la bataille de Manzikert (Malazgirt) au nord de Van . Cette victoire a pour conséquence de faire perdre aux Byzantins leurs provinces anatoliennes qui deviennent la propriété des Seldjoukides. Cependant, la fragmentation de l'autorité centrale seldjoukide conduit à la formation de petits états seldjoukides dont les leaders sont à présent incapables d'unir le monde musulman contre une nouvelle puissance apparue au Moyen-Orient en 1096: les Croisés , ces pélerins-guerriers qui se rendent maîtres d' Antioche et d' Edesse avant de continuer leur route vers la Terre Sainte afin de reprendre le Saint Sépulcre de la main des Musulmans. Les Croisades , dont le but était de combattre les Turcs infidèles progressant au coeur de la chrétienté orientale, affaiblit l'Empire Byzantin de façon désastreuse.



Au cours du XIIe siècle
, la famille Comnène règne toujours sur Byzance. Le dernier des Comnènes est Andronic Comnène (1182-1185) qui dirige d'une main de fer et est largement détesté. Lorsque les provinces byzantines se rebellent, le peuple de Constantinople se soulève aussi, tuant Andronic qui est remplacé par Isaac II Ange . Le nouvel empereur repousse les Normands de Thessalonique et de Dyrrachium (Albanie), mais la Bulgarie et la Serbie se révoltent et il doit faire face au danger que représente la Troisième Croisade lorsque Frédérique Ier Barberousse traverse ses territoires et prend Philippopolis (Bulgarie) et Andrinople (Edirne). D'un côté il réussit à récupérer une partie des terres perdues, mais de l'autre, il perd le contrôle au sein de son palais.
 
Le XIIIe siècle est marqué par la Quatrième Croisade et ses lourdes conséquences. En avril 1195, Alexis III Ange , qui est plus efficace et plutôt moins corrompu, détrône son frère Isaac II Ange, l'emprisonne et lui fait crever les yeux. Au début de l'année 1202, son fils, le futur Alexis IV, qui a été privé de tous ses droits mais qui a réussi à s'enfuir en Italie, demande l'aide des chefs de la Quatrième Croisade, qui se sont réunis à Venise et se préparent enfin à se mettre en route, afin de renverser l'usurpateur Alexis III et rétablir son père sur le trône. Les Latins, qui n'ont pas oublié que les Byzantins se sont alliés avec Saladin contre la Troisième Croisade et n'ont rien fait pour aider lors de la Seconde Croisade , pensent qu'ils doivent être punis pour leur manque de soutien.
L'arrivée des Latins est d'abord considérée comme un secours par les Byzantins, mais se révèle bientôt être une menace. En plus, attirés par les richesses de la ville, les Croisés arrivent à Constantinople, et entre le 5 et le 17 juillet 1203, ils attaquent la ville et rétablissent la situation. Mais le peuple s'insurge et en janvier 1204, Alexis Dukas Murzuphlus , le chef de la faction anti-latine, prend le pouvoir en tant qu' Alexis V , fait emprisonner à nouveau Isaac II Ange et fait assassiner son fils et co-empereur Alexis IV qui, en échange de l'aide des Croisés, avaient accepté la réconciliation avec la Papauté, offrant des hommes, des armes et des navires pour la croisade, ainsi que de l'argent qu'il avait obtenu en prélevant de lourds impôts sur le peuple de Constantinople. En représailles, le 12 avril 1204 les Croisés s'emparent de la ville , la pillent et la saccagent sauvagement pendant trois jours, détruisant une grande partie de ses trésors d'art.



La Prise de Constantinople par les Croisés
Geoffroi de Villehardouin, le chroniqueur de la Quatrième Croisade qui reçut le titre de maréchal de Romanie *, dans son « Histoire de la Conquête de Constantinople » écrivit : « le butin était si grand qu'on n'en saurait dire la quantité d'or et d'argent, de vaisselle et de pierres précieuses, de satin et vêtements de soie, de robes de vair et de gris et d'hermine, et de toutes les richesses qui furent jamais trouvées sur terre. Jamais depuis la création du monde, une ville n'avait livré un tel butin ». Les reliques du Christ, de la Vierge et de saints (Thimothée, Luc, André) furent également âprement disputées par les Latins. L'Eglise des Saints Apôtres, qui en contenait de nombreuses, fut systématiquement dévastée et les sarcophages impériaux qu'elle abritait furent violés et pillés sans vergogne.
Baudouin de Flandres est couronné Empereur Latin d'Orient*. Il obtient un quart de l'Empire et du butin, Venise en obtient les trois huitièmes, et le reste est divisé à part égale entre les Croisés.
L'année suivante, Alexis V Dukas est capturé et tué. Un gouvernement byzantin est formé par Théodore Lascaris à Nicée (İznik) où le suit le Patriarche Grec, alors que deux princes, fils d'Andronic I, se réfugient à Trébizonde (Trabzon) où Alexis Comnène fonde l' Empire Byzantin Indépendant de Trébizonde .
Luttant pour sa survie et étant considérablement affaibli par les assauts des Bulgares et par les Byzantins qui tentent de récupérer les villes et territoires perdus, l'Empire Latin est rapidement réduit à la seule ville de Constantinople.
Finalement le 25 juillet 1261, Michel VIII Paléologue , le souverain de Nicée (İznik), reprend Constantinople avec l'aide des Génois. Ces derniers consolident leurs positions en faisant de Galata une ville fortifiée et indépendante. Durant la fin du XIIIe et la première moitié du XIVe siècles, ils vont résister aux assauts des Vénitiens contre qui ils luttent pour le monopole du commerce intérieur et extérieur.
Bien qu'ayant beaucoup souffert, qu'ayant perdu la plupart de ses trésors et que son importance économique et politique ait décliné, vers la fin du XIIIe siècle, Constantinople connaît un regain de vigueur. La dernière période de gloire des Byzantins est appelée la " Renaissance Paléologue ". L'une des figures les plus importantes de cette période intellectuelle et artistique est le Grand Logothete (chancelier) et érudit Theodore Methochites.

* Les Byzantins se désignaient eux-mêmes du nom de Romains, Romaioi, car leur empire n'était autre que l'Empire Romain d'Orient, résulté de la division de l'Empire Romain faite par Théodose Ier. L' Empire Byzantin (Romain) était appelé par les Latins, ou Francs, sous le nom de Romanie. Le nouvel Etat latin s'intitula Empire de Romanie. Les Turcs seldjoukides avaient déjà respecté le terme en créant le Sultanat de Rûm en Asie Mineure.



Fresque de la Résurrection (Anastasis) - Saint Sauveur in Chora
 



A partir du XIVe siècle, ce qui reste de l'Empire se trouve progressivement réduit à la cité-état de Constantinople. Alors que les Byzantins jouissent d'un regain de vigueur, un nouveau et en définitive un ultime défi se profile avec les Turcs Ottomans. Fondé par Osman, l'état dominant des Gazis prend rapidement de l'expansion, absorbant les territoires byzantins d'Anatolie, d'autres états turcs (beyliks) et tous les Balkans. En 1391, Constantinople est assiégée pour la première fois par Bayezit Ier . En 1396, le sultan remporte une victoire sur la Croisade de Nicopolis (Bulgarie) menée par le Roi de Hongrie Sigismond, dont le but est de repousser les Ottomans hors des Balkans. En 1400, Bayezit I lève le siège de Constantinople lorsque Tamerlan déferle sur l'Anatolie, et la ville bénéficie d'un sursis inattendu lorsqu'il annihile l'armée du sultan (qui est lui-même fait prisonnier) à la Bataille d'Ankara en juillet 1402.
La situation se dégrade lorsque Mustafa, le troisième fils de Bayezit Ier, de retour de Samarkand où il a été emmené par Tamerlan et relâché à la mort de ce dernier, réapparaît et revendique le trône. Vaincu par Mehmet I , il trouve refuge à Salonique en territoire byzantin (1419). Alors que Manuel II refuse de le livrer, Mehmet I accepte de verser une forte somme d'argent afin que l'empereur garde l'indésirable frère en captivité. Mais Mustafa est libéré peu de temps après et, rejoint par quelques émirs mécontents, marche sur Edirne où il se proclame sultan. De là, il continue vers Bursa où Murat II se prépare à la guerre. Il est finallement tué par Murat II en 1422.
De façon à punir Manuel II pour avoir soutenu les ennemis du sultan (en 1423, il a également incité et aidé le plus jeune frère de Murat II, Musa, à se rebeller), la guerre avec les Byzantins reprend et Constantinople est même assiégée, pendant une courte durée, en 1422. L'Empereur Constantin XI Dragasès demande des secours, en vain, à l'Occident, car le pape, en retour, insiste sur l'union des Grecs à l'Eglise Catholique Romaine.
Constantinople finit par succomber aux assauts de Mehmet II en 1453. Il réalise la Conquête de Constantinople après un siège qui dure du 6 avril au 29 mai 1453, lorsque le dernier jour, un porte-drapeau plante le premier étendard ottoman sur une des tours, alors que l'Empereur Constantin XI meurt, les armes à la main, sur les remparts. La conquête des derniers territoires byzantins en Anatolie s'achève en 1461 avec la chute de Trébizonde, le bastion des Comnènes, mettant ainsi fin à l'Empire Byzantin.



1453 - Prise de Constantinople par les Turcs